Ariane Blanquet


C’est en faisant des travaux avec un ami qu’Ariane Blanquet découvre la mosaïque. Elle qui a toujours aimé faire des découpages et inventer des histoires retrouve le plaisir de créer des ensembles à partir d’une « profusion et d’une accumulation de fragments ». Elle se forme auprès de grands maîtres comme Toyoharu Kii et Marco De Luca, cherche des harmonies monochromes et use des techniques antiques avec une esthétique contemporaine dans des pièces à poser et des sculptures murales d’une grande sobriété. Le succès est au rendez-vous avec de grands chantiers à Toulouse, à Nimes, aux Antilles, au Maroc… 

En perpétuelle évolution, elle se nourrit de chaque rencontre, Marianne Castelly, Aline Lafollie, Julia Huteau, de chaque expérience pour ses échappées artistiques qui l’ont récemment ramenée à une autre de ses grandes passions : la céramique. Là encore, elle compose et assemble pour créer de façon intuitive et ludique, en dialogue avec l’enfant qu’elle était, des traits, des plaques ou des volumes modelés dans des couleurs primaires. Elle est particulièrement sensible à la magie du point et du trait – en porcelaine ou en fil coloré – qui se transforme en ligne puis en « gribouillis », forme, signe, mot… « Plus nombreux ils sont, plus c’est intéressant, ils prennent vie et créent leur monde » dont elle fait des installations et des parements muraux qui laissent place à l’imaginaire, aux sensations et aux émotions, et dégagent une luminosité et des accords apaisants et profonds.

Elle participe à de nombreux événements, symposium de mosaïque en Sardaigne, salon Révélations (Biennale internationale des métiers d’art et de création) au Grand Palais à Paris, Festival Terralha (Festival Européen des Arts Céramiques) à St-Quentin-de-la Poterie, exposition au Manoir des Renaudières à Carquefou en janvier 2024…

Qui sait où ses prochaines pérégrinations la mèneront ?