Olivia Pellerin

Céramiste

Porcelaine. Poésie. Singularité.

Armée d’un bac scientifique, Olivia Pellerin fait un virage à 90° en intégrant la prestigieuse ENSCI – Les Ateliers, une école mêlant design, industrie et culture. Quand elle en sort diplômée, elle sait déjà qu’elle « n’est ni designer ni artisan, mais créatrice ». Après 2 ans de free-lance, elle intègre une agence de création pour travailler en équipe, être accompagnée, partager des expériences… Elle grimpe peu à peu les échelons et est Directrice de Création quand elle devient maman. Après son congé maternité, elle replonge dans le travail jusqu’à la naissance de son second enfant. Et là, elle s’arrête… Incapable de reprendre sa vie d’avant, elle fait un bilan de compétences et se remet à dessiner.

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Olivia Pellerin

Armée d’un bac scientifique, Olivia Pellerin fait un virage à 90° en intégrant la prestigieuse ENSCI – Les Ateliers, une école mêlant design, industrie et culture. Quand elle en sort diplômée, elle sait déjà qu’elle « n’est ni designer ni artisan, mais créatrice ». Après 2 ans de free-lance, elle intègre une agence de création pour travailler en équipe, être accompagnée, partager des expériences… Elle grimpe peu à peu les échelons et est Directrice de Création quand elle devient maman. Après son congé maternité, elle replonge dans le travail jusqu’à la naissance de son second enfant. Et là, elle s’arrête…

Incapable de reprendre sa vie d’avant, elle fait un bilan de compétences et se remet à dessiner. C’est là que le destin frappe à sa porte sous la forme d’un stage de pastillage offert par ses proches. C’est son « premier rendez-vous avec la terre ». Le second arrivera juste après, avec l’ouverture d’un atelier de céramique en bas de chez elle où elle se rend dès qu’elle le peut.

Tout en continuant à chercher un travail, elle fabrique des objets, les offre, les vend, les montre jusqu’au jour où elle décide de tout plaquer pour « utiliser le pastillage au profit d’objets domestiques » mais aussi pour créer, aller au bout de ses projets et redonner vie à son corps.

Un jour, ses fleurs en céramique se retrouvent sur les tables d’une réunion de grands pâtissiers. Grâce à ses cartes de visite attachées à des petites cuillers en porcelaine, de prestigieux établissements lui passent ses premières commandes : le Georges V à Paris, le restaurant Michel Sarran à Toulouse… S’ajoutent à cela des projets collaboratifs : des vases décorés avec des motifs de tissus anciens, une coiffe pour une plasticienne… un rêve éveillé pour celle qui adore aller voir les gens, écouter leur histoire, s’inspirer d’eux. Gageons que l’avenir réserve encore de belles surprises à cette chantre du partage et du collectif qui a prouvé, comme elle est intimement convaincue, qu’« on peut choisir sa vie » !

Photos © Delphine Cot