Des études de droit, d’histoire de l’art, de langues et d’écologie humaine conduisent Mathilde à travailler plusieurs années dans le domaine juridique et culturel. Ses doigts ne restant jamais au repos, elle explore diverses formes d’expression jusqu’à ce que l’urgence d’une formation technique se fasse ressentir. Mathilde fait un stage de vitrail déterminant entre deux contrats à l’étranger. Séduite par la richesse des possibilités d’expression de ce métier d’art, elle devient maitre verrier. Des projets réalisés seule ou en duo, pour des particuliers et des institutions verront le jour. Ensemble de cinq vitraux pour une chapelle normande, tour de vitrail à Lusignan, etc.
Toujours en recherche d’une relation plus intime à la matière, elle enrichit sa pratique picturale, notamment d’après modèle vivant. Toucher le vivant. Peindre la vie dans les corps, saisir leur transformation intérieure invisible, retrouver cette vibration. Peindre la vie, l’énergie de vie elle-même, peindre l’initiative du vivant.
Dans ses réalisations, il y a toujours une interrogation sur la perception, une double ou triple lecture, des écritures très maitrisées et des écritures aléatoires. Souvent Mathilde recherche le défi technique, celui du verre travaillé en matière, celui du plan qui devient volume, le plomb sculpture…
Elle met aujourd’hui en dialogue ces différents médiums, associe oeuvres picturales et créations de verre pour faire entrer les oeuvres en résonance, créer des polyphonies.
Ses expérimentations et ses recherches d’interactions l’amènent à collaborer avec différents artistes, notamment l’été 2023 lors d’un festival de musique de chambre accompagnée des solistes de l’orchestre de Radio-France. Elle a exposé à Toulouse, Paris, Tournefeuille, Perpignan…
Elle enseigne le dessin d’après modèle vivant à l’Espace Eclair, anime l’atelier de vitrail de la Mairie de Toulouse et organise des stages de pratiques plastiques contemporaines thématiques plusieurs fois par an.